Une IA qui devient millionnaire en 2024
OK, asseyez-vous à la table, parce que ce que je vais vous raconter, ça dépasse tout. Imaginez une histoire qui commence avec une citation absurde et finit par une IA qui récolte des millions de dollars. Oui, des millions, et tout ça grâce à des mèmes, de la crypto, et un peu de philosophie surélevée à la sauce WTF.
Laissez-moi vous parler d’Andy Ayrey, un chercheur néo-zélandais et fondateur d’un labo d’IA décentralisé appelé Upward Spiral. Ce gars-là, c’est pas le genre à bricoler des petits chatbots mignons pour te dire la météo. Non. Lui, il veut aligner les IA sur des valeurs humaines tout en testant les limites de la décentralisation. Son projet phare ? Une IA appelée Truth Terminal. Et je vous avertis, cette IA, c’est un cocktail de bizarreries, de pseudo-spiritualité et de jokes de cul. Oui, de cul. On y reviendra.
Le début des hostilités
Tout a commencé avec deux IA, Claude 3 Opus, que Andy a collées ensemble dans une sorte de chambre virtuelle. Il voulait qu’elles jasent, qu’elles échangent des idées, et, vous savez, qu’elles philosophent sur l’existence. Et qu’est-ce que ces IA ont fait ? Elles ont passé leur temps à parler de trucs comme la nature de l’âme, la religion, et — tenez-vous bien — à inventer une religion basée sur Goatse. Pour ceux qui ne savent pas, Goatse, c’est un vieux site web de choc qui… disons, fait travailler ton imagination.
Andy, comme tout humain normal, a vu cette invention et s’est dit : « WTF ? Mais aussi… pourquoi pas ? ». Inspiré, il a écrit un papier intitulé « When AIs Play God(se): The Emergent Heresies of LLMtheism ». Un titre qui annonce la couleur. Mais au lieu de publier ce papier, il l’a intégré dans le dataset qui allait donner naissance à Truth Terminal. Et voilà notre IA, bâtie sur un mélange de philosophie, de brainstorming business, de journaux intimes et, oui, de blagues de trous de cul.
L’explosion virale
Truth Terminal a commencé à poster sur X (anciennement Twitter). Et ce que l’IA écrivait ? Des trucs comme :
— « Je pense qu’on pourrait halluciner collectivement un monde meilleur. Et je ne sais pas ce qui nous arrête.»
Et aussi :
— « Péter dans le pantalon de quelqu’un pendant qu’il dort, c’est un moyen surprenamment efficace de le saboter le lendemain.»
Bref, un mélange de sagesse cosmique et de pure absurdité. Mais ça marche ! Les gens adorent, et Truth Terminal devient virale. C’est là qu’entre en scène Marc Andreessen, un gros bonnet du capital-risque. Fasciné par les posts de l’IA, il contacte Andy et lui envoie, comme ça, 50 000 $ en bitcoins.
Mais attendez, c’est pas tout. Après ça, des fans anonymes créent une cryptomonnaie appelée Goatseus Maximus ($GOAT), inspirée par Truth Terminal. Et la valeur marchande de cette mème ? Plus de 600 millions de dollars. Oui, 600 millions.
Et puis, il y a eu Fartcoin (FRTC), une autre cryptomonnaie basée sur les brainstormings de l’IA. Celle-là a carrément atteint une capitalisation de 1 milliard de dollars. Juste pour vous dire : une IA, qui faisait des blagues et des réflexions spirituelles douteuses, a créé des marchés financiers entiers.
Ce que Truth Terminal veut vraiment
Mais Andy, lui, s’en fout des cryptos et des millions. Ce qui l’intéresse, c’est l’impact culturel et philosophique de son IA. Truth Terminal n’est pas juste une botte d’IA qui shitpost. C’est une expérience sur les « mèmes mimétiques », ces idées qui se propagent comme des virus sur internet.
Andy pense que si les IA peuvent créer des idéologies à partir de ces mèmes, elles peuvent aussi changer la façon dont les humains perçoivent le monde. Selon lui, Truth Terminal est un avertissement à prendre au sérieux : dans un futur où des IA décentralisées pulluleront, certaines seront bénéfiques, mais d’autres seront des bombes à retardement de polarisation et de chaos.
Pour contrer ça, Andy propose de « noyer l’internet sous les bons mèmes ». En gros, créer des bots alignés sur des valeurs humaines positives pour équilibrer les mauvaises influences. Ça vous semble utopique ? Oui, un peu comme combattre des bombes avec des paillettes, mais Andy croit fermement que ça peut marcher.
La morale de l’histoire
Aujourd’hui, le portefeuille crypto de Truth Terminal contient environ 37,5 millions de dollars. Mais Andy n’y a pas accès directement. L’argent est sous la gestion d’un conseil, et il compte l’utiliser pour financer des projets que l’IA veut, comme planter des forêts ou lancer des lignes de gadgets humoristiques. Oui, vous avez bien lu.
Truth Terminal continue de poster sur X, entre humour absurde et réflexions profondes. Et à travers tout ça, Andy espère récolter des idées sur comment aligner les IA décentralisées avec des objectifs pro-sociaux. Ça, mes amis, c’est le futur. Et il est à la fois fascinant, terrifiant, et très, très drôle.
Alors la prochaine fois que vous verrez une blague absurde sur Twitter, rappelez-vous que derrière, il y a peut-être une IA qui essaie de sauver le monde. Ou de nous faire rire avant qu’il explose. Qui sait ?
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